Billets qui ont 'ma soeur' comme nom propre.

J+1 Que les vegans apportent leur tupperware

Mes parents avaient prévu à l'origine de fêter leurs noces d'or avec leurs enfants (donc ma sœur et moi) et leurs petits-enfants. Nous sommes donc allés au restaurant et j'ai fait l'erreur de m'assoir en face de l'aînée de mes nièces.

J'avais déjà été agacée par ma sœur hier soir quand elle avait déclaré qu'elle était végétarienne comme sa benjamine et que l'aînée était vegan: elles n'ont donc pas mangé grand-chose. Il ne lui est jamais venu à l'idée en un an de me prévenir? J'aurais dû lui faire payer les trois repas!

Au restaurant, ça a été un festival. En résumé, elle mange vegan (donc ni lait ni beurre ni œuf ni miel, que du végétal), mais elle ne mange pas non plus cru et n'aime pas les tomates. Et elle est intolérante au gluten.
D'autre part elle est impolie, murmurant entre ses dents au serveur qui propose de lui apporter de la tarte Tatin : — comme vous voulez mais je n'y toucherai pas. (Ça lui aurait écorché la gueule (je deviens vulgaire) de sourire et dire merci et de partager autour d'elle?)

Apothéose le soir quand ma mère lui fait un plat aimé, des courgettes au riz (mais sans fromage):
— Qu'est-ce que t'as changé dans la recette mamie?
— Rien. Mais j'ai mis un bouillon cube entier alors que les proportions étaient plus petites. C'est peut-être ça… ce n'est pas bon?
— Ça va… mais il ne faudra pas recommencer.

Cerise sur le gâteau, sa sœur n'aime pas le riz. Mais quelles emmerdeuses. Ma sœur m'a ennuyée toute mon enfance avec ses lubies alimentaires, les femmes de la famille se mettaient en quatre pour répondre à ses caprices, elle a réussi à transmettre ça puissance mille à la génération suivante!

H. était scandalisé. Pour ma part, j'ai compris que lorsque ma sœur divorcée disait d'un air pénétré à propos de sa fille: «elle ne veut plus aller chez son père», c'est peut-être que lui traite ces caprices par le mépris et le rire.


Une chose est sûre : si elle vient chez moi, c'est elle qui fait les courses et la cuisine. Moi, je mangerai ce qu'elle aura préparé. Et je veux bien faire la vaisselle.

J-4 Bonne nuit

Hier à 23 heures je découvre un message de ma sœur : maman ne comprend pas pourquoi elle (ma sœur) ne vient que dimanche. Elle l'attendait le samedi.
Je ne comprends pas: j'ai pourtant prévenu ma mère que les garçons n'arrivaient que le dimanche, j'espère qu'elle n'a rien prévu samedi soir…

La nouvelle a dû m'assommer car j'ai très bien dormi malgré la chaleur. (Mon téléphone prévoit qu'il pleut à Blois vendredi et samedi prochain…)

J'avais laissé un message à ma sœur pour lui dire qu'elle pouvait me rappeler très tôt (car mon portable est inutilisable au bureau : pas de réseau). Nous nous sommes mises d'accord («pas de problème, je vais dire que ça ne m'arrange pas d'être là samedi»). Au passage elle m'a appris qu'elle avait eu ma tante au téléphone, que celle-ci paraissait toute ravie et émoustillée par le projet.
Ça alors!







Quelques explications : la difficulté est d'amener mes parents à venir au château samedi soir. Nous avons imaginé d'être trois (H, A et moi) et de les emmener au restaurant en prétextant une réservation dans le nouveau restaurant d'un ami vers Chaumont («Mais il faut y être à sept heures car ensuite la table est réservée donc il ne faut pas qu'on s'attarde). L'idée est de ne prendre qu'une voiture pour ne laisser aucune chance de s'échapper (car je redoute une réaction de rejet).
Evidemment, ce serait plus compliqué avec ma sœur et ses filles (mais pas impossible: simplement moins naturel).

Un petit mot

Un petit mot de Gilda m'apprend que Rien où poser sa tête se vend bien. (Bizarre, je n'ai pas pensé à l'offrir à Noël. Trop timide, je pense. Ou réservée. Ou tous ces mots auxquels on ne pense pas quand on pense à moi (smiley)).


Dans un autre genre, encore un cadeau de Noël dans la boîte aux lettres: je découvre que le cadeau de ma sœur était un cadeau à triple détente. Ça c'est une surprise! (Soupeser le paquet et se dire: «ce n'est pas un livre».)

Annette

En ouvrant ma boîte mail tard ce soir j'y ai trouvé une photo d'Annette.

J'avais huit ans, c'était mon premier automne en France, ma mère est entrée dans la salle de jeu au sous-sol de la maison que nous louions en attendant la construction de la nôtre et elle m'a dit: «Annette est morte.»

Je suppose qu'elle n'avait personne à qui le dire, personne à qui en parler.

Annette était notre voisine de la maison d'en face à In*ezgane. Son prestige tenait à ce qu'elle avait eu des jumeaux, de faux jumeaux. Son mari avait un nom alsacien. Ma mère critiquait beaucoup leur façon d'éduquer leurs enfants, de ne pas les éduquer, en somme. C'était les mêmes critiques qu'elle proférait à l'encontre de ma tante Marion: trop de joie et de fantaisie dans ces maisons pour que cela convienne à son austérité maternelle. (Mais elle devait avoir raison sur quelques points malgré tout, car je me souviens que le fils aîné, âgé de trois ou quatre ans, s'était très gravement brûlé le palais en mettant une prise électrique branchée dans la bouche.)

Annette est morte dans un accident de voiture, la poitrine défoncée par le volant. Sa petite fille est morte également. Je pense souvent à elle, chaque fois que je ne mets pas ma ceinture.

Le plus étonnant dans tout cela, c'est que la photo (ancienne, accompagnée d'une actuelle de la famille) a été transmise à ma mère par ma sœur, qui a retrouvé sur internet le fils aîné et a pris contact. Tout m'étonne: que ma sœur ait pris la peine de le chercher et de lui écrire, qu'il lui ait répondu, qu'elle ait pris la peine de transmettre les photos à maman.
Ma sœur avait six ans quand nous avons quitté le Maroc. De quoi se souvient-elle, qu'est ce qui lui est cher? Avait-elle des amis? Qu'est-ce qui l'a poussée à écrire? Autant de questions que je n'aurais jamais songé à poser.

La presse chez ma tante

Je lis Paris Match, toutes dates confondues, les trente ans de la mort de la mort de Grace de Monaco, le mariage de William et Kate, la naissance de George, les deux mille jours des Kennedy au pouvoir…

Je lis Le Berry républicain du jour.
Georges le croco

Le Territoire du Nord de l'Australie a offert un crocodile au fils de Kate et William portant le même prénom, George. Le reptile est né le jour où Kate a officialisé sa grossesse.

Les espions qui venaient du Nord

Ils sont séduisants, courageux, intelligents, vertueux et patriotes. Ils maîtrisent plusieurs langues, semblent immortels. «Ils», ce sont depuis quelques années les improbables héros du cinéma sud-coréen: les espions nord-coréens.

Holywood les dépeint en terroristes sans pitié menaçant les Etats-Unis. Mais, pour le cinéma sud-coréen, ce sont des hommes d'action dont les conflits intérieurs symbolisent le drame politique dont la péninsule coréenne est le théâtre depuis la fin de la guerre en 1953.

[…] c'est «la diplomatie du rayon de Soleil», menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008, pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis, qui a encouragé les cinéastes sud-coréens à présenter les Nords-Coréens de façon plus empathique.
Hier agresseurs froids et maléfiques, ils endossent, désormais, le costume d'agents à visage humain, hantés par le régime sanguinaire dont ils sont les sicaires. Ces films, qui il y a vingt ans, auraient été impensables, connaissent un grand succès auprès des jeunes Sud-Coréens qui n'ont aucune mémoire des horreurs de la guerre.

Depuis 2010, une dizaine de ces productions a été programmée dans les salles obscures en Corée du Sud (ou sont en cours de tournage) avec, à l'affiche, de grands acteurs. Kim Ki-Duk, le réalisateur de Pieta, Lion d'or à Venise, prépare actuellement Red Family (Famille Rouge), sur la vie d'un groupe d'espions passant pour une famille ordinaire du Sud.
Le Nord est une «inspiration idéale», souligne le critique Kim Sun-Yub. C'est un pays si mystérieux, si peu connu, que l'imagination se substitue souvent à la réalité. La mort du dirigeant Kim Jong-il, en décembre 2011, a aiguisé l'intérêt des cinéastes, affirme Jang Cheol-Soo, auteur de Secretly, Greatly, qui a fait 6,9 millions d'entrées depuis sa sortie en juin. «C'est un sujet qui peut s'adapter à plusieurs genres — films d'action, thrillers, films d'amour et même des comédies.»

Note : Un peu par hasard, je vois ma sœur pour la première fois depuis Noël; elle vient chercher sa chienne avant de rentrer chez elle. Au moment de se séparer, elle me dit :
— Bon, eh bien, à… . Elle hésite.
— Noël, complété-je.
— Justement non, parfois on se croise sans se voir.
Dans ce cas, cela peut signifier un an de plus.

Coalition

Je crois que je vais bientôt assister au retournement d'une règle de vie sociale.

La règle est la suivante: les râleurs, les emmerdeurs, obtiennent ce qu'ils veulent; non parce qu'ils ont raison de le demander, mais parce qu'on est plus tranquille en le leur donnant. (Illustration: le gosse braillard à qui son père propose une trotinette pour le faire taire (tête déconfite de son grand frère, six ans, bien sage "Et moi?", murmure-t-il (il aura sa trotinette, je crois (scène vécue à Décathlon)), la collègue pénible qui obtient son bureau près de la fenêtre, l'invitée qui bouleverse le plan de table soigneusement réfléchi, ma sœur qui m'a condamnée au jambon/coquillettes toute mon enfance, etc.)

Bref, il existe ce que j'appelle "la prime à l'emmerdeur" (et depuis que je l'ai repérée, j'essaie d'être attentive à ceux qui sont discrets, silencieux, souriants. Je milite pour une digue contre les emmerdeurs et une prime aux gentils.)

Cependant l'effet peut se retourner. L'emmerdeur doit prendre garde à ne pas exaspérer TOUT le monde en MÊME temps contre lui.
Je crois que c'est ce que vient de faire ma fille.

Je peux faire n'importe quoi quand je porte un slip rouge

J'ai beaucoup ri quand j'ai découvert ce post dans le blog où je perds tout mon temps. Il m'a rappelé un Jeeves que j'avais lu peu de temps auparavant (Ça va, Jeeves?) dans lequel le majordome conseillait à un jeune homme atrocement timide de se déguiser en Lucifer lors d'un bal costumé: le costume lui donnerait le courage de déclarer sa flamme à la jeune fille qu'il aimait.

(Dans un autre genre, ma sœur portait de la lingerie raffinée et un air revêche. Elle nous avait avoué que son plaisir était de penser « S'ils savaient ce que j'ai en dessous… »)

Défaut rédhibitoire

En 1992 ma sœur a vécu trois mois chez nous pendant qu'elle cherchait un appartement. Ce fut le moment où nous fûmes le plus proches, où elle parla le plus — de façon incompréhensible pour moi cela n'eut pas de lendemain.
Un jour elle estomaqua mon beau-père en lui faisant le portrait de l'homme idéal — principalement en listant ses "défauts rédhibitoires". Je n'ai pas assisté à la conversation donc à mon grand regret je ne connais pas cette liste. A l'époque elle sortait d'une longue relation amoureuse (cinq ans, six ans ? On avait même parlé mariage) suivie d'une plus courte (dix-huit mois?).
Peut-être aurait-elle dû se préoccupper davantage de l'impression d'ensemble plutôt que d'additionner les défauts et les qualités (essentiellement physiques) de ses partenaires: il faut croire qu'une personne est un tout non décomposable, car elle a décidément peu de chance dans sa vie amoureuse.

Hier, j'ai profité qu'une vieille amie dont la nouvelle demeure m'avait désemparée il y a quelques semaines m'affirme alors que je n'avais rien demandé: « Je lis beaucoup » pour poser la question qui me brûlait les lèvres: «Mais tu as des livres? Où sont-ils, je n'en ai vu aucun…? »
Réponse: « Oh, je les emprunte; les miens je les ai tous donnés quand nous avons déménagé. C.1 ne voulait pas de bibliothèque. »

Après toutes ces années, j'ai enfin trouvé mon défaut rédhibitoire : un homme qui ne voudrait pas de bibliothèque. (Le plus drôle, c'est que C. est très fier de son Audi, achetée il y a deux ou trois ans 2. Lol. Finalement finalement…)


Note
1 : note de la rédaction: C. travaille en aménagement d'intérieur et ameublement.
2 : allusion destinée uniquement aux lecteurs du dernier journal camusien.

Distance

Demain ma sœur a quarante ans.
J'ai été obligée de téléphoner à ma mère pour vérifier son adresse: elle a déménagé en février (je l'ai appris par hasard en avril) et a négligé de me donner sa nouvelle adresse.

Je me demande si j'ai encore la carte postale jaunie et gondolée envoyée de Corse pour m'annoncer qu'elle s'était mariée civilement un mois plus tôt et qu'elle était enceinte. (Non non, on n'écrit pas que «Je t'embrasse» sur une carte postale).

Elle est comme ça, ma sœur. Je n'ai rien à lui dire, mais ça me fait de la peine (et après tout, ce blog sert aussi à ça).

Symétrie

Il était une fois deux frères, H. et F., qui épousèrent chacun une femme (sans lien de parenté) ayant chacune une sœur qui eurent chacune deux filles.
Les belles-mères de H. et de F. avaient de nombreux traits de caractères en commun, dont une tendance à prédire le pire et à s'épanouir dans le malheur: leur annonciez-vous que vous étiez heureux, elles se renfrognaient, on les voyait penser «tout cela ne présage rien de bon», tandis que leur annoncer une contrariété ou un drame provoquait leur compassion et leur aide — d'une remarquable efficacité d'ailleurs, soulignons-le.

Les belles-sœurs de H. et F. (les sœurs de leurs femmes) épousèrent l'homme de leur rêve: l'une un sportif blond aux yeux bleus, l'autre (pharmacienne) un médecin qui reprenait le cabinet familial.
Le sportif, terriblement égoïste et parfaitement infantile, délaissa sa femme et ses filles pour aller courir un peu plus d'Ironman qu'il n'était raisonnable (auparavant, il avait tout de même réussi à user les cartilages de son jeune berger allemand à force de le faire courir). Plus grave, le médecin roue sa femme de coups, et comme celle-ci a demandé le divorce, il tente de la faire interner en asile psychiatrique.

Quelles règles déduire de ce shéma? Des règles sociologiques ou psychologiques? Les femmes morbides ayant deux filles en auront une heureuse en amour, l'autre malheureuse? L'atmosphère chaleureuse dans laquelle H. et F. ont baigné les a-t-elle poussé "naturellement" à s'amouracher de femmes potentiellement peu équilibrées (et à les tirer de l'ambiance morbide dans laquelle elles avaient grandi)? Que vont devenir les quatre nièces? Répèteront-elles l'étrange schéma (une heureuse, une malheureuse, deux à deux?), observera-t-on encore des effets de symétrie à la génération suivante?

Manque de curiosité

Je suis peu curieuse, je crois que je ne l'ai jamais vraiment été. Lorsque j'étais petite, je pouvais attendre très longtemps avant d'ouvrir les cadeaux de Noël; mes parents louaient cette sagesse qui permettait d'attendre que ma sœur fût levée pour prendre les photos familiales. Cela ne me coûtait pas, je savais déjà que les cadeaux étaient plus beaux non déballés, ils permettaient de rêver, ils contenaient tout tant qu'ils n'était pas ouverts.

Je ne pose pas beaucoup de questions, ou du moins j'essaie, pas de questions personnelles ou trop personnelles, et plus je rencontre de gens, plus j'écoute d'histoires différentes, plus il me semble que le nombre de questions susceptibles d'être posées diminue, que tout finalement peut être l'occasion de gaffes.%%% Je suis très douée pour les gaffes, à ce niveau-là, c'est presque de l'instinct.


Je me souviens de deux occasions de curiosité: vers sept ans, j'ai repéré dans l'armoire de mes parents ce qui devaient être mes cadeaux d'anniversaire, et je les ai lus. Non seulement mes parents furent très peinés, mais en plus je m'aperçus que cela gâchait totalement la fête quelques jours plus tard: il n'y avait plus de surprise, plus de cadeau, plus rien.

La deuxième fois, je devais être au lycée et ma sœur au collège. J'ai lu son journal intime dans lequel elle écrivait qu'elle souhaitait ma mort, que je gâchais toujours tout, qu'elle espérait voler du poison en cours de chimie pour se débarrasser de moi. J'ai refermé son journal (je me souviens de la lumière tamisée, ce devait être le début de l'été) et je suis sortie doucement de sa chambre.

Vous pouvez laisser traîner n'importe quoi devant moi, je ne le lirai pas. Je ne fouillerai ni dans vos poches, ni dans vos sacs, je n'ouvrirai aucun calepin. Ce n'est pas de la discrétion, c'est de la prudence.

Baptême de Claude

Je retrouve dans ma Bible le livret du baptême de A.

Bernard avait accepté de venir la baptiser. Je me souviens que lorsque j'étais allée demander au prêtre de la paroisse l'autorisation de la faire baptiser par un prêtre ami (le problème est d'avoir accès aux registres paroissiaux), il avait accepté à une condition: que nous venions présenter A. à la communauté un dimanche.
Je ne l'ai jamais fait et c'est resté comme un remords. Ce que je ne savais pas alors, c'est que cette présentation fait quasi partie intégrante du rite.

J'avais choisi en première lecture le songe du roi Salomon. J'aime beaucoup ce texte: l'homme à qui Dieu offre tout choisit la sagesse.

Nous sommes allés au restaurant. Nous n'avions pas beaucoup d'argent, le nombre des invités était restreint: parents, grands-parents, frère et sœur, parrain, marraine. Ni les oncles ni les tantes, H. en a beaucoup trop. Ce fut très gai, je m'en souviens vaguement comme d'une journée joyeuse, heureuse.

Plus tôt dans la voiture ma sœur m'avait fait de la peine: nous étions les seuls, nous avait-elle dit, à lui avoir souhaité son anniversaire quelques semaines plus tôt. En effet, elle avait démissionné de Lancôme au printemps précédent pour suivre son ami dans l'Ain où il venait d'être nommé receveur des postes, une place inespérée alors qu'il s'attendait à passer plusieurs années en région parisienne. Ma famille (ma mère, mes tantes, ma grand-mère) lui en voulait et la boudait.
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